Résumer pour mieux mémoriser

Résumer ses cours est une étape très importante dans la mémorisation de la matière. Résumer ce n’est pas comme certains le pense « recopier » toutes les informations importantes l’une à la suite de l’autre sans y apporter de modifications. Au contraire, pour mémoriser, il est important de changer la forme de l’information de manière à se l’approprier. Il faut pouvoir organiser la matière de manière à faire des liens entre les divers points de celle-ci.

Lors de cette étape, les étudiants peuvent créer des outils pratiques leur permettant de rendre l’étude plus facile et plus agréable. Cette manière de travailler favorisa la motivation et le sentiment d’efficacité personnel des jeunes.

Les résumés peuvent prendre diverses formes. Ils peuvent être pratiques ou théoriques. Ils peuvent être plus ou moins longs, plus ou moins imagés. Ils peuvent reprendre toute la matière de manière globale ou mettre l’accent sur un point du cours en particulier.

L’objectif est quant à lui toujours le même: S’approprier la matière.

• S’approprier la matière c’est la comprendre, et être capable de l’expliquer.
• S’approprier la matière c’est connaitre la structure et les liens entre les diverses parties du cours.
• S’approprier la matière c’est se mettre en projet quant à l’interro en imaginant les questions que le professeur va poser.
• S’approprier la matière c’est utiliser la théorie pour refaire des exercices lorsqu’il y en a.
• S’approprier la matière c’est réaliser des supports d’étude adaptés à son propre profil d’apprentissage.
• S’approprier la matière c’est adapté son étude ainsi que le support à la matière en question.

Les diverses formes des résumés

Les noms ainsi que les utilisations faites des types de résumés présentés dans l’article ne sont pas des « conventions », c’est une présentation du travail que nous effectuons avec nos jeunes au sein de l’asbl. La liste n’est de ce fait pas exhaustive.

Le formulaire est un outil pratique. Celui-ci va contenir très peu d’informations. Il reprendra uniquement les choses utiles pour réaliser les exercices.

Le formulaire est souvent utilisé en math (par exemple les produits remarquables) ou en sciences à l’asbl. Sur celui-ci, figure les formules bien entendu mais également la légende de celles-ci lorsque c’est nécessaire. On peut également ajouter un exemple simple et/ou imagé afin de l’illustrer.

Il peut également contenir plutôt des « procédures » qui servent en quelques sortes de mode d’emploi pour les exercices. C’est pour cette raison qu’il nous arrive de l’utiliser également pour des cours comme français (par exemple pour les étapes du schéma narratif) ou EDM .

La réalisation de ce formulaire est particulièrement interessante car il permet d’identifier les informations et les procédures importantes pour la réalisation des exercices.

Il ne s’agit donc pas ici d’écrire des définitions ou des phrases entières. Seul des mots clés, les caractéristiques, les titres ainsi que les dessins sont idéalement les bienvenus.

Les flashcards sont un outil pratique qui sert à réviser à l’aide de petites cartes. C’est un outil puissant qui a l’avantage d’être FUN et de permettre de bouger et de rendre dynamique l’étude.

Elles sont surtout utiles pour la mémorisation de deux termes qui doivent s’associer comme par exemple du vocabulaire de langues ou encore les pays et leurs capitales.

Comment les utiliser?

• Découper ou acheter de petites cartes plus ou moins épaisses colorées ou blanches.
• Écrire les mots d’un côté et leurs correspondants de l’autre.
• Prendre le tas en main et étudier une carte après l’autre. La première devient la dernière jusqu’à ce que tout le tas soit étudier.
• Disposer les cartes sur la table et jouer de la même manière qu’avec un mémory.
• Les ranger dans des boites, ou des enveloppes pour les classer. Le classement peut être par thème ou peut organiser leur réactivation régulière. Une boite avec les cartes non connues, une avec celles à réactiviter très vite et une autre à réactiver un peu plus tard.

Les fiches de révision sont des cartes cartonnées. D’un côté une question ou une notion, et de l’autre la définition ou la réponse.

Il s’agit d’une technique de résumés qui consistent à découper la matière en petites parties. Pour le faire, le jeune doit être capable d’identifier ce qui est très important afin d’inventer des questions ou de sélectionner les notions à faire figurer sur les fiches.

Pour mémoriser la leçon, il faudra simplement se servir des fiches afin de se poser à soi-même les questions. Néanmoins, il faudra que le jeune reste vigilant à faire des liens entre les divers points de la matière. Il est important de connaitre la structure de son cours pour maîtriser une matière.

Les fiches peuvent ensuite être classées par matière et reliées par un anneau.

Le fluo est un outil très utile et surtout économique en temps et donc en énergie. Parfois, il est largement suffisant parce que le cours est bien construit (selon les besoin des jeunes).

Il doit être appliquer avec parcimonie c’est à dire qu’il ne faut pas mettre des phrases ou des paragraphe entier au fluo. Il s’agit de mettre en évidence des mots clés afin d’aider à la mémorisation. Un code couleur peut également être mis en place pour simplifier la compréhension de la structure du cours.

La synthèse est chez nous, la technique la moins utilisées. Nous l’utilisons uniquement pour rassembler les « synthèses » (points théoriques) fournies dans le cours mais éparpillées tout au long du chapitre.

Cette technique est particulièrement intéressante pour les jeunes qui ont besoin d’écrire pour mémoriser. Néanmoins, nous conseillons toujours de modifier la matière afin de se l’approprier plutôt que de simplement la recopier.

La synthèse peut rassembler divers points de théories en sciences ou encore les mots de vocabulaire éparpillés dans le cours de langues par exemple.

Le mindmapping est une technique que nous trouvons parfaite pour rassembler les informations importantes au cours de lecture ou de brainstorming par exemple. Certains l’utilise également pour résumer la matière à étudier. Nous privilégions plutôt le sketchnoting sans pour autant rejeter la structure en mindmap.

Cet outil est particulièrement apprécié par les jeunes qui ont une pensée en arborescence et qui ont besoin de créer du lien entre tous les points de la matière.

Le titre est écrit au centre de la feuille. Des branches partiront de celui-ci contenant les sous-titres de la matière. Chaque branche aura des sous-branches qui contiendront les informations importantes à mémoriser.

C’est une technique généralement colorée et parfois imagée.

Le sketchnoting est une technique que nous apprécions particulièrement tant elle est complète et adaptable à tous les supports de résumés.

Cette technique associe des pictogrammes avec des mots. Elle favorise la mémorisation, l’organisation et la concentration mais également la créativité et le bien-être.

Il s’agit d’un outil de pensée visuelle très puissant. Si vous souhaitez en savoir plus nous vous invitons à lire notre article sur le Sketchnoting

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